En 1989, cinq adolescents afro-américains ans ont été arrêtés, reconnus coupables, puis incarcérés pour un viol brutal qu’ils n’avaient pas commis. Sur la foi d’aveux recueillis sous la contrainte, sans preuve matérielle, ils ont purgé l’entièreté de leurs peines tout simplement parce qu’ils s’étaient trouvés non loin de l’agression. Karine Prémont, professeure de politique appliquée, raconte à Jacques Beauchamp comment les pressions populaires ont précipité une enquête policière déjà bâclée, sur fond d’interférences de l’homme d’affaires Donald Trump, l’actuel président des États-Unis.